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Jeux interdits sur la plage

2 janvier 2014

Ode à Vénus

Ah, s'il m'était conté de glisser sous la couette
Qui protège tes nuits, je t'assure Vénus
Que je ne dormirai contre ta silhouette
Qu'après que tu ne m'aies fait faire un infarctus.

Ta peau que j'imagine être de blanche nacre
Emoustille mes doigts de frissons savoureux,
Et si l'amour est l'art auquel tu te consacres
Alors je veux mourir d'être ton amoureux.

Ah, périr du plaisir de tes seins que je tête
Laissant couler en moi cet ultime poison
Qu'est le bonheur d'aimer, à en perdre la tête
Lorsque mon cierge brûle en ta chaude prison.

Que tu offres ton corps à mes mains insolentes
Est une idée, en soi, qui ne peut me laisser
Ni de bois ni de marbre, et qui est si troublante
Qu'une certaine chose en vient à se dresser.

Oh je ne doute pas que de cet ustensile
Tu fasses bon usage ; entre tes globes doux
Aux arômes divins, s'il élit domicile
Tu sauras l'enflammer comme de l'amadou !

Mais ne désirant pas que trop vite je meure
Pour profiter longtemps des régals de la chair,
Sur mes lèvres voici le goût de ta demeure
Où tu me dis sentir couver un feu d'enfer.

Oh coquine Vénus, ce supplice de braise
Risque de m'achever ; me voici condamné,
De tes cuisses captif, à savourer la fraise
Qui se damne à ma faim pour mon dernier dîner...

Hélas ne verrai point le matin qui s'éveille
Car je vais cette nuit mourir du verbe aimer,
Mais en ayant vécu mille et une merveilles
Qu'une déesse seule est apte à sublimer !

Alors oui je le veux, sacrifier pour ton sacre
Et mon âme et mon corps sur l'autel de tes yeux,
Car si l'amour est l'art auquel tu te consacres
Je languis de mourir d'être ton amoureux.

Le 28/11/2013 © JFP

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3 mars 2013

Sous la couette

Tombent tombent les gouttes de pluie
Dans un soir d'automne naissant,
Et le feu du soleil couchant.

Tombe tombe la température...
Comme une envie dans la nuit s'avançant,
Sous la couette de se réfugier tendrement,

D'y jouer à cache-cache pour s'échauffer un peu,
Lumière tamisée pour faire comme un doux feu,
S'amuser joyeusement en se cherchant à tatons.

Parcourir d'une main hésitante
Les détours d'un corps aux formes fuyantes,
Laisser glisser ses doigts sur une peau soyeuse...

Chercher, les yeux fermés, les lèvres de l'autre,
Y jouer lentement du bout de la langue,
Goûter avidemment un frais parfum de mangue...

Partir à la recherche d'une gorge chaude,
Déposer quelques baisers le long du cou,
Suçoter les tétons comme un caramel mou

Et se repaître de petits cris de plaisirs.
Sentir peu à peu monter un puissant désir,
La température qui grimpe sous la couette,

Continuer là ce combat au corps à corps
Pendant lequel très gentillement on se mord...
Pour se faire pardonner, donner quelques baisers.

Des mains partent à tatons vers des endroits intimes...
Tels de petits séismes, des secousses minimes
Prouvent que l'on a trouvé l'endroit recherché.

Quelques coups de langue pour en ouvrir la fleur,
S'enivrer de l'odeur, en goûter la saveur,
La faire plier sous le vent en soufflant doucement...

Observer bientôt la rosée s'y déposer,
Tout doucement la caresser d'un doigt ou deux...
La langue sur le bouton jouera un autre jeu.

Et lorsque la couette ne peut plus assourdir
Tous ces petits cris, ni même les ammoindrir,
Accrocher à la fleur la tige qu'elle mérite !

le 28/08/2006 © JFP

3 février 2013

Sous la lune

La lune de ton corps nu me vantait les délices
Ses formes je savourais sous le doux rayon blanc
glissant délicatement. Un parfum de mélisse
En rehaussait l'éclat, comme un rêve s'installant

Je n’osais pas le toucher de peur que tu t'éveilles
De peur de rompre ainsi ce charme venu des cieux
Qui faisait miroiter une à une ces merveilles
S'imprimant innocemment jusqu'au fond de mes yeux

Je caressais du regard la fesse croustillante
Ondulante sous le jeu de ta respiration
Le creux des reins dessinait une vague ondoyante
Qui faisait naître en moi une chaude sensation

Les reflets opalescents te faisaient fée de jade
Le rose pâle d'un sein que ton bras me cachait
S'illuminait d'un sourire au parfum de grenade
Qui sur ma bouche je ne sais comment se posait

Je me suis endormi en emmenant cette fée...
La lune ici aussi de sa robe te parait
De son voile accentuant une peau argentée
Tu dansais et tournoyais et bientôt m'enivrais

Et je fis en rêvant ce que je n'ai osé faire,
Te prendre par la taille et sur l'herbe nous coucher
Te guider entre mes bras jusqu'à la stratosphère
Pour attendre que l'aurore vienne nous chercher

Le 25/10/2012 © JFP

20 janvier 2013

Je voudrais

Je voudrais me glisser
Sous la couette avec toi
Te laisser caresser
Mon corps emplis de froid
Je voudrais réchauffer
Ta peau douce et soyeuse
Voir dans tes yeux de fée
Des étoiles joyeuses
Je voudrais sur ton corps
Déposer mille bises
Te faire perdre le nord
Murmurant mes bêtises
Je voudrais me soûler
A ta source si fraiche
Je voudrais t'enivrer
De ma plus chaude flèche
Je voudrais me plonger
Dans le creux de tes bras
Je voudrais te donner
Tout ce que tu n'as pas...

Le 08/10/2008 © JFP

1 novembre 2012

Volcanique

Des profondeurs insondables de son être
Naissaient les échos du magma en fusion,
Avançant centimètre par centimètre,
Disséminant une étrange confusion

Le cratère doucement se réchauffait
Prenait d'une roe pourpre les nuances.
Ici quelques perles de lave naissaient
Et là ornaient la faille de leur présence.

Parfois des tremblements presques imperceptibles
Se formaient sous un léger souffle de vent,
Et agitaient d'une manière indescriptible
Les abords fiévreux de la fente s'ouvrant.

Ma main s'approche pour coiffer le cratère,
L'engloutir sous une chape de douceur.
Je sens les sursaut de sa propriétaire
Quand ma paume entame le jeu du masseur

La chaleur glisse entre mes doigts que j'écarte
La lave s'échappe en un léger filet...
Le volcan ronronne comme un feu dans l'âtre
Quelques gouttes roulent en un chapelet...

J'approche la langue pour les reccueillir,
La glisse entre mes doigts jusque dans la grotte
M'inondant de chaleur. J'échappe un soupir
En savourant ce nectar que je sirote.

Mes lèvres accompagnent ses tremblements,
Du séisme je recherche l'épicentre
Le trouve en ce petit bouton, clair diamant
Commandant aux spasmes de son ventre...

Le 30/07/2008 © JFP

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14 octobre 2012

Un corps de rêve

Si tu donn' à rêver
Le corps d'une déesse
Moi j'ai les yeux rivés
Sur cette pair' de fesses

Qu'à mes yeux tu dévoiles
Sans la moindre pudeur
Sous ce drapé de voile
Coulant sur tes rondeurs

Si tu laiss' à rêver
Ses tétons en amande
Moi j'aime imaginer
Que mes lèvr' ils quémandent

Et que cette dentelle
Qui les met en valeur
N'est que la citadelle
D'un coeur ensorceleur

Si tu donn' à croquer
Ta douce peau de pêche
C'est sûr je vais craquer,
Les babin' m'en pourlèche

Et couler je ferai
Cette exquise laitance
A sa source boirai
L'or de ta jouissance

Le 19/02/2010 © JFP

27 juillet 2012

Là je suis mort de rire

Faut savoir que l'administrateur du blog a accès à des informations tel que "provenance" des personnes qui visitent le site pour comprendre la chose.Faut faire vite (seulement 100 derniers visiteurs accessibles), mais vu la faible affluence de ce site y'a pas de soucis.

Et la je viens de tomber sur "Provenance : Saint-siège (état de la cité du vatican)".

Bon ok, c'est sûrement pas le pape, et sûrement un habitant tout ce qu'il a de plus ressemblant aux quelques autres milliards qui peuplent le monde.

Mais n'empêche que ça m'a beaucoup amusé :-)
Bien le bonjour à ce monsieur ou cette dame

Et bon week-end à tout le monde
Et désolé de ce manque d'assiduité de ma part, j'ai assez peu de temps en ce moment...

15 juillet 2012

Promenade coquine

Je voudrais sur ton lit m'allonger ce matin,
Promener sur ton corps une main hésitante,
Jouer coquin, sous ta nuisette de satin
Entre monts et vallée, glissade entreprenante

Je voudrais doucement contre ta peau muser,
Sentir contre le mien ton corps qui se réveille,
Approcher ton bouton et dessus m'amuser,
Caresser tendrement cette douce merveille

Partant de ta vallée j'irai jusque tes seins
Te tirant de la nuit par une promenade
Sur ton corps endormi, parcourant ses dessins
A l'aide de mes doigts chantant leur sérénade

Je prendrai tes tétons pour te les enflammer,
Les pinçants doucement attendant qu'ils durcissent...
A l'oreille j'irai ma flamme déclamer
Poursuivant sous ma main du téton le supplice

Je glisserai au creux du cou ma langue, gourmande
De ton corps et de ta peau, je savourerai
Tout les parfums subtils que ma bouche quémande,
Qui naîtront de ton rêve et que je cueillerai

Je descendrai la main pour chercher ta forêt;
Peut-être m'y perdrai-je, et c'est sans importance
Car délicatement ta rose j'ouvrirai,
Pour aller y chercher une douce excroissance

Ma bouche glissera tout au long de ton corps
Pour se désaltérer auprès de ta fontaine,
Viendra sur ton bouton pour en lécher le bord
Te surprenant parfois d'une tape soudaine,

Flanera doucement pour atteindre ton antre
Alors que mon index rejoindra le bouton.
Tu sentiras ma langue aller à taton entre
Tes lèvres que je sucerai tel un glouton

Tes pétales fondront, perlant un doux nectar
Que je recueillerai de ma bouche coquine
Et à m'en délecter je n'aurai de retard
Quand reluiront tes yeux d'une lueur mutine

Je sentirai ton corps s'abandonner à moi
Et je prendrai ce don comme un cadeau de fête,
M'enivrant de ton goût qui me rend si grivois
Et plus entreprenant, calculant ta défaite

Je glisserai mes doigts au fond de ton château,
Y cherchant ces plaisirs qui doucement soulèvent
Ton corps s'offrant à moi, lorsque le vibrato
De ma langue grandit et doucement t'achève

Et je savourerai les soubresauts timides
De ton corps rassasié sur ma bouche posé,
Dégustant la liqueur de tes lèvres humides,
Caressant la chaleur de ton corps reposé

Le 24/02/2008 © JFP

28 mai 2012

Laisse-moi entrer

J'imagine mes doigts glissant sur ton corps...
A travers eux montent en moi tes frissons
S'égayant entre mes reins tel un trésor
A l'abri entre les murs d'un château-fort

Tes désirs avec mes désirs se mélangent
Quand mes yeux plongent dans le fond de tes yeux
J'aime m'y noyer et m'y perdre belle ange
Tout en goûtant à ton sourire joyeux

Je sens en moi que s'écoule ta chaleur
Quand lentement ta nuisette tu enlèves
Les gestes emplis d'une enivrante douceur
Libérant tes seins que l'émotion soulève

J'approche mes mains, contre ta peau les pose
Et commence lentement à t'explorer...
Je prends entre mes doigts tes deux boutons roses
Que seuls je sentais quelque peu éplorés

En les titillant ils gonflent et durcissent
De mes lèvres je m'en viens les enrober
Pendant que le long de ton corps mes mains glissent
Je les aspire pour te les dérober...

Tu tomb' en arrière et sur le lit t'allonges
Mes lèvres sur toi ta chûte accompagnant,
Puis tendrement entre tes jambes je plonge,
Te caresse, entre les lèvres te suçant

J'aspire ce nectar dont je me délecte
Ma langue muse sur ton intimité
Jusque dans les moindres recoins elle inspecte,
Recherchant chaque goutte d'humidité

Mes mains escaladent le long de tes côtes
Ma bouche monte sur ton ventre et les suit
Quelques instants, bientôt je serai ton hôte
Si tu m'ouvres quand je viens frapper à l'huis...

Je goûte cette lente glissade en toi
Et viens boire ton plaisirs à ton sourire
Je te laisse prendre possession de moi
Pour me plier tendrement à tes désirs...

Le 04/09/2007 © JFP

5 mai 2012

Une fleur et un rêve

Dans un rêve oh combien coloré
Une fleur oh combien douce et tendre
Est venue à mon corps proposer
De glisser près du sien pour s'étendre

Sur ma joue a posé une main
De sa bouche a goûté à mes lèvres
De sa langue en a fait l'examen
Faisant naître en mon corps chaude fièvre

Dans un rêve une fleur m'a offert
Le satin de sa peau, les délices
De ses seins aux tétons découverts
Par mes doigts dessinant leur malice

Sur mon torse ont joué un à un
Les dix siens, torture savoureuse
En glissant sur mon ventre, coquins
Aidés d'une langue généreuse

Dans un rêve aux arômes de musc
J'ai goûté à sa rose vermeille
Savouré la saveur de son suc
Suçoté sa petite groseille

Sous ma langue une lèvre a glissé;
Dégustant son nectar à la source
Mes doigts jusqu'au bouton j'ai hissé
Musant d'une langoureuse course

Dans un rêve une fleur ai fait jouir
Et ma bouche en sirota l'orgasme
Etourdie à l'entendre gémir
Au rythme syncopé de ses spasmes

Le 20/04/2011© JFP

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