Le soleil est parti lutiner
J'aperçois à travers tes paupières
Les restes de quelques rêves doux.
Entre les persiennes la lumière
Te drape des derniers rayons d'août
J'approche ma bouche de ce visage
Radieux que m'offre le matin,
Dans le cou je recherche un passage
Pour muser ainsi qu'un diablotin
Une vallée douce se dessine
Accoudée entre deux jolis monts
Parés du charme de la glycine
Mais aux couleurs de quelques démons
Résisterai-je à la gourmandise
Pour poursuivre mon petit chemin,
Recouvrir ton corps de mille bises
Et, fripon, en faire l'examen?
Je remonte cette vallée douce,
Contre tes lèvres vient m'échouer.
Et contre mon corps tu te trémousses,
Et ma main le tien part explorer
Le soleil à travers la fenêtre
Pourra bien ce matin essayer
De proposer flânerie champêtre,
C'est ton corps que j'irai lutiner...
Le 16/09/2010 © JFP