Voyage nocturne
Ivresse de l'amour et fièvre du désir
Je descends une main à l'orée de tes cuisses,
Entre elles vient glisser, ne sachant que choisir
Entre ton bouton d'or et ton ardent calice
Que tu offres sans peur à ma tendre malice
Oui je viens apaiser ce volcan ce brasier
Qui brûle dans mon corps et enflamme ton ventre
Laisse-moi approcher cette tige d'osier...
La voici qui est tienne, au fin fond de ton antre
Garde-la prisonnière oh toi ma douce amante
Je serre contre moi ton corps qui se fait mien
De mes lèvres je goûte au sucre de ta bouche
Ou pose sur tes seins des baisers aériens
Les effleurant à peine ainsi qu'un oiseau-mouche
Accompagnés du doux balancier de nos hanches
Ensemble voyageons de fantasmes soûlés
Faisons tanguer nos corps sur les vagues d'extase
D'un océan sans fin de délices salés
Jusqu'à ce qu'à l'aurore une lame sournoise
Vienne nous recouvrir de ce feu qui embrase
Le 15/08/2011 © JFP