Sous la cascade

Il fait chaud, très chaud. Presque pas d'air, si ce n'est un léger zéphyr de temps en temps, juste quelques instants, le temps de rappeler à nos corps que oui, il sont toujours vivants et non pas carbonisés au font de l'enfer.
Depuis un quart d'heure déjà nous marchons sous le soleil et, enfin, nous nous retrouvons sous les ombrages d'un bois. De hauts et larges chênes que nous accueillons avec joie. La chaleur oppressante nous a empêché de courir, sinon nous y serions depuis déjà quelques minutes. C'est bon ce frais, tout relatif certes, que nous offrent c'est vieillards paisibles de leur larges corolles vert sombre. Nous nous arrêtons quelques minutes, le temps de refroidir nos corps bouillonnants, de boire un peu et de souffler.
Déjà nos oreilles perçoivent le doux gazouillis de la cascade que nous cherchons, accompagné de quelques trilles d'oiseaux et du bourdon de l'air qui glisse entre les branches.

Nous reprenons la marche et bientôt nous voici au bord de l'eau. La cascade descend d'un surplomb rocheux et vient se briser contre la rivière qui reprend naissance à ses pieds. Un fin nuage de gouttelettes parfume l'air de ce petit coin de paradis perdu au milieu du bois, que nous apprécions grandement après cette marche.
Il nous faut peu de temps pour oter nos vêtements et déjà nous nous dirigeons vers l'eau. Elle est fraiche, contraste saisissant avec la température ambiante. Un pied, puis un deuxième...
Tu plonges tes mains dans l'eau et viens les poser contre mon torse en me caressant doucement. Tes lèvres se glissent contre les miennes, douces et chaudes, gourmandes. A mon tour je plonge les mains dans l'eau et commence à mouiller ton corps, le dos et puis les fesses, les hanches, avant de remonter le long de ton ventre. Tes tétons se dressent sous la fraicheur des mes doigts. A moins que ce ne soient les caresses...

Tu pars plus avant dans la rivière, m'attrape par la main et nous entraine sous cette cascade d'eau et de lumière mélangées, qui nous invite à nous rafraîchir sous ses gouttes qui volent maintenant autour de nous. tu te glisse dessous et disparait avant de m'attirer contre toi. Ton corps encore chaud se colle au mien et nous laissons l'eau ruisseler tout autour de nous, nuage bienfaiteur sous ce soleil de plomb. Les gouttes tentent de s'insinuer entre nos corps, nous nous écartons légèrement pour les laisser faire. Leur froide caresse accompagnent celles de mes mains, celles de ta bouche. Tu parcours ma peau du bout des lèvres et descend dans mon cou puis sur mon torse. Ta langue joue sur le bout de mes tétons durcis par la fraicheur, et ces caresses les font se dresser un peu plus encore. Du bout des doigts je joue dans ton dos et sur ta nuque, monte sur tes épaules et redescend pour caresser le bout de tes seins. Eux aussi sont fièrement dressés, et je m'amuse à les faire durcir encore en les pinçant entre mes doigts.

Le jeu semble te plaire, ainsi qu'à eux. tu continues celui de ta langue sur les miens, te mets à les sucer doucement, puis un peu plus fort. Tes doigts descendent le long de mon torse et viennent attraper le petit lutin qui déjà levait la tête à ta rencontre. Tes mains habiles, de quelques caresses subtiles ont tôt fait de le faire se dresser de toute sa longueur. Tu entreprends de le faire durcir encore, serrant tes doigts autour de lui en va-et-viens délicats mais fermes, montant et descendant l'une puis l'autre. Tu les fais tourner autour en serrant, et la tête m'en tourne légèrement aussi. Mes doigts continuent de faire rouler tes tétons entre eux, mais bientôt je dois les abandonner, lorsque tu t'en vas m'attraper entre tes lèvres. La chaleur de ta bouche et terriblement agréable après la fraicheur de l'eau. Les caresses de ta langue autour du gland le font gonfler, et tu l'avales bientôt tout entier. Je me laisse aller en passant mes doigts dans tes cheveux pour accompagner tes allers et retours.

Sans doutes le trouves-tu assez dur et ferme maintenant; tu te redresses lentement, remplaçant tes lèvres par tes mains. Moi aussi je désire goûter ton corps et je dirige mon visage entre tes seins, avant d'en prendre un dans bouche pour le têter goulument. Je m'occupe de l'autre de la main, le presse, le masse, fait rouler son téton entre mes doigts avant de le masser à nouveau. Je pince le premier entre mes dents, le mordille tout doucement tout en le caressant du bout de la langue. Ma main descend le long de ton corps et viens se glisser entre tes cuisses que tu écartes légèrement pour me laisser jouer. Je masse tes lèvres et les écarte peu à peu, jusqu'à ce qu'elles m'offrent l'accès à ton petit bouton si sensible. Je le câline du majeur, bougeant d'avant en arrière, alternant les caresses que je lui fais avec celles que je fais à l'entrée de ta grotte. Elle s'ouvre et m'invite à y entrer, ce que je fais bientôt tout en venant presser ton bouton contre la paume de ma main.
Tes lèvres glissent autour de mon doigt qui entre et sort, tourne doucement à l'intérieur ou juste sur le bord. L'envie de boire à cette source me prend et j'y approche ma langue. Elle trouve tout de suite le passage entre tes lèvres et se glisse au milieu, aussi loin que possible. De quelques mouvements doux je te fais couler et savoure ce nectar que tu m'offres, ou que je te voles. Ou les deux...
Je remonte sur ton bouton pour le réchauffer et le masser, et tes mains viennent serrer mon visage contre toi, et je te masse un peu plus fort. Je le suce, l'aspire entre mes lèvres, puis le caresse à nouveau. Je l'abandonne quelques instants pour sucer tes petites lèvres et les caresser de la langue, puis reviens jouer dessus.

Tes mains attrapent ma tête et m'attirent vers le haut. Je laisse alors cette source divine et remonte le long de ton corps. Mon sexe dressé se laisse aller à glisser au fond du tien alors que ma bouche arrive contre tes lèvres pour t'embrasser.
Tes mains s'agrippent à mes fesses et je fais de même. Toutes quatre se mettent à nous faire danser lentement d'avant en arrière, faisant monter en nous des ondes de plaisirs qu'accompagne l'eau qui s'écoule contre nos corps. Ma bouche dans ton cou te dévore et tu fais de même, pendant que nos hanches continuent de s'attirer puis de se repousser, un peu plus vite, un peu plus fort.
Le plaisir se glisse dans mon corps, jusqu'au bout de mes doigts qui serrent tes fesses, les massent. Ton corps tremble de plaisir lui aussi, tes doigts s'agrippent un peu plus fort. Nos gémissement se joignent à notre danse et la rythment. Ils s'accélèrent, s'amplifient, se mêlent au sons de la cascade qui rit de nos ébats de plus en plus ardents.
Et la jouissance par surprise bientôt nous attrape, nous entoure de sa chaleur et de sa douceur. nos mains pressées contre nos fesses nous collent l'un a l'autre en quelques puissants soubresauts, et nous restons un long instant ainsi, serrés, épuisés, avant de sortir pour aller nous allonger sous l'ombre des arbres qui bordent la rivière...

le 11/07/2010